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etty hillesum - Page 2

  • La question du lundi. Livre à garder, à prêter, à offrir.

    Par ici, on achète peu de livres. Uniquement quand on est sûr qu’on les aimera vraiment, qu’on les relira certainement et qu’on prendra plaisir à les prêter ou à les offrir.

    C’est déjà arrivé avec certains livres comme Une année à la campagne, de Sue Hubbel ou Une vie bouleversée d’Etty Hillesum ou Le jardin enchanté de Maria Hofker ou La nuit privée d’étoiles de Thomas Merton… et plein d’autres. Pour ceux qui viennent d’être cités, on a d’ailleurs à la maison deux exemplaires : celui qui reste à la maison, celui qui peut être prêté.

    C’est ce qui vient d’arriver avec L’œil américain, de Pierre Morency. C’est un livre qu’on a acheté. On le relira. Pendant sa lecture, on pensait déjà : « Je vais en commander un deuxième exemplaire et je le prêterai à X et ensuite à Y. » ou « Je vais l’offrir à Z pour son anniversaire. » Etc.

    Au passage, vifs remerciements à D. du blog A sauts et à gambades.

    D’où la question du lundi : Quel livre avez-vous eu envie, parce que vous l’avez beaucoup aimé, de garder, de prêter et d’offrir ?


  • Passer la soirée avec Etty Hillesum

    Passer la soirée avec Etty Hillesum.
    Tant de soirées déjà passées avec elle.
    Pourtant, découvrir encore :

    « Cet après-midi, regardé des estampes japonaises avec Glassner. Frappée d’une évidence soudaine : c’est ainsi que je veux écrire. Autant d’espace autour de peu de mots. Je hais l’excès de mots. Je voudrais n’écrire que des mots insérés organiquement dans un grand silence, et non des mots qui ne sont là que pour dominer et déchirer le silence. En réalité les mots doivent accentuer le silence. Comme cette estampe avec une branche fleurie dans un angle inférieur. Quelques coups de pinceau délicats – mais quel rendu du plus infime détail !- et tout autour un grand espace, non pas un vide, disons plutôt : un espace inspiré. Je hais l’accumulation des mots. Il faut si peu de mots pour dire les grandes choses qui comptent dans la vie. Si j’écris un jour (et qu’écrirai-je au juste ?) je voudrais tracer ainsi quelques mots au pinceau sur un grand fond de silence ».